Le chef-d’oeuvre inconnu
d’après Honoré de Balzac Adaptation et jeu : Catherine Aymerie Mise en scène : Michel FavartSamedi 28 septembre 2024 à 20h00 Dimanche 29 septembre 2024 à 16h00 La Grange 2, rue Oger-le-Danois 60800 TRUMILLY Durée : 1h10 Réservation indispensable |
Une histoire fantastique et fascinante à partir d’un mystérieux tableau.
À Paris, au début du XVIIe siècle, trois peintres devisent sur leur art. L’un est un jeune inconnu promis à la gloire :
Nicolas Poussin. Le deuxième, Franz Porbus, portraitiste du roi Henri IV, est dans la plénitude de son talent et au faîte
de sa renommée. Le troisième, le vieux Maître Frenhofer, personnage imaginé par Balzac, a côtoyé les plus grands maîtres et assimilé leurs leçons. Il met la dernière main dans le plus grand secret à un mystérieux « chef-d’œuvre ».
Il faudra que Gillette, la compagne de Poussin, en qui Frenhofer espère trouver le modèle idéal, soit admise dans l’atelier
du peintre, pour que Porbus et Poussin découvrent le tableau dont Frenhofer gardait jalousement le secret…
Cette découverte les plongera dans la stupéfaction…
La comédienne interprète tous les personnages de la nouvelle.
L’intimité avec le public est privilégiée.
Elle s’adresse le plus souvent aux spectateurs.
Selon les personnages, les ambiances et les enjeux, elle apporte des couleurs, des tonalités, des rythmes
qu’il faut orchestrer comme une partition musicale.
Part belle, donc, à la direction d’acteur qui doit « embarquer » les spectateurs…
Favoriser l’imaginaire par :
La scénographie
En ne marquant ni l’époque des trois peintres (1612), ni celle de Balzac, la scénographie favorise l’imaginaire.
Peu de décor et peu d’accessoires : un fauteuil, un guéridon, un verre, un bougeoir…
Les tableaux autour desquels s’organise tout le récit, ne sont jamais montrés sur scène.
Tout est imaginé par chaque spectateur.
La lumière : autre partenaire clé de l’imaginaire
Elle sculpte l’espace, rend perceptible les différentes ambiances intérieures et extérieures, les ateliers des trois peintres
et les rues de Paris.
Elle sculpte le visage de la conteuse, valorisant son jeu, ses expressions, faisant glisser sur elle, entre ombre et lumière, couleurs et formes, le reflet fantomatique des tableaux imaginés.
La Bande sonore
Elle rythme le récit, ouvre sur le rêve, l’inconscient et les émotions des personnages évoqués, elle fait aussi « entendre »
les tableaux que nous ne voyons pas, laissant à chacun la liberté de les imaginer.
Catherine AYMERIE
Formation au Conservatoire Royal de Bruxelles Classe de André Debaar
ELLE A ÉTÉ DIRIGÉE PAR
– AU THÉÂTRE :
Claude Volter, Mircea Marusin, André Debar, Bernard Damien, Jean-Louis Bihoreau, Bernard Murat, Marcel Cuvelier, Patrick Haggiag, Paula Brunet Sancho, François Schuiten, Charles Lee, Michel Favart, Taïdir Ouazine, André Nerman.
– À LA TÉLÉVISION :
Alexandre Laurent, Denys de la Patelière, Michel Favart, Michel Vianet, Denis Amar, Pierre Joassin, Patrick Volson, Michel Sibra, Charlotte Brandstorm, Dominique Tabuteau, François Velle, Joyce Bunuel, Didier Bivel, Frédéric Berthe, Didier Albert, Jacques Bourton, Bernard Dumont, Jean-Louis Fournier, Paul Planchon.
– AU CINÉMA :
Philippe Reypens, Marc de Hollogne, Michel Mees, Arnold Barkus, Roger Kahane, Dider Decoin, Marie-Hélène Saller, Olivier Smolders, Yves Hanshar, Jean-Luc Godard, Chantal Akerman, Michel Leclerc.
ELLE A ADAPTÉ
– Femme de Tchekhov, d’après les personnages féminins d’Anton Tchekhov
mise en scène Paula Brunet Sancho,
– Le Fantôme et Mme Muir, de R.A Dick,
mise en scène Michel Favart.
Michel Favart, réalisateur, scénariste, metteur en scène
Formation à l’IDEC
RÉALISATEUR ET COSCÉNARISTE DE FICTIONS, SÉRIES TV
parmi lesquelles :
• Les Alsaciens ou les deux Mathilde, 7 d’Or 1996 meilleur scénario,
• La Peau de chagrin,
• Marion du Faouet,
• Le dernier Seigneur des Balkans, • Pierre et Jean,
• Dommages Collatéraux, • La femme cachée,
• Danse avec la vie, Prix mention fiction de la Fondation de l’Enfance,
• Pris au piège, Grand prix du Festival de Cognac 1993,
• La nuit du Coucou, Grand prix des Rencontres Européennes des télévisions de Reims, Prix du Public
• La tribu des Vieux enfants, • Aurélien,
• Maigret, Le liberty Bar,
• L’Instit, Tu m’avais promis, • Le Lyonnais, plusieurs épisodes de la série
• Louis la brocante, 11 épisodes
• La Grande peur,
• Les petits enfants du siècle, Prix Louis Kamans télévison francophone
…etc
DOCUMENTAIRES
• Sarte contre Sartre,
• L’affaire Sagawa,
• Le baiser de la France
…etc
SCÉNARISTE ET COSCÉNARISTE
• Dorothée, danseuse de corde
• L’homme aux semelles de vent
METTEUR EN SCÈNE
Le Fantôme et Mme Muir de R.A. Dick, adaptation Catherine Aymerie.
« Disons-le, voilà un spectacle tout à fait attachant.
La mise en scène de Michel Favart favorise l’imaginaire.
Catherine Aymerie se glisse dans les trois personnages, avec musicalité et subtilité. L’illusion est parfaite.
Voilà ce qu’on appelle un pari réussi. » Antony PalouLA REVUE DU SPECTACLE
« Le Chef-d’œuvre Inconnu » L’œuvre intemporelle de Balzac rendue palpitante par la grâce de Catherine AymerieLa mise en scène de Michel Favart lui donne l’espace et les respirations nécessaires à ce jeu délicat. Quelques interventions musicales de Massimo Trasente et des changements d’espaces créés par les lumières de Kostas Asmanis aident à rythmer la narration. Mais n’attendez aucun effet artificiel facile pour ce drôle de voyage au pays des mots et de la quête de beauté. » Bruno Fougnies
LA TERRASSE
« Catherine Aymerie transmet cette prodigieuse et si vivante écriture avec grâce et maîtrise, passant avec aisance de la narration aux dialogues, captivant l’attention de bout en bout. La mise en scène de Michel Favart donne prise à toutes les nuances du talent de l’actrice, faisant entendre le texte même, laissant se déployer l’imaginaire du spectateur grâce au pouvoir de l’écriture. Un pouvoir visionnaire… » Agnes Santi
HOLLYBUZZ
« Pour se prononcer sur la mise en scène de Michel Favart, on pourrait s’emparer de la citation de Simonide de Céos, poète lyrique grec, « la peinture est une poésie muette et la poésie est une peinture parlante. » Au Théâtre Essaïon, le spectacle, magistralement interprété par Catherine Aymerie, lie l’art graphique, la poésie, le jeu théâtral et la vie.
C’est un seul en scène qui, en réalité, cache et déploie quatre personnages à la fois et qui fournit toute l’atmosphère pour donner vie à ce tableau parlant.
Comme le titre l’induit, on est séduit par ce spectacle énigmatique qui favorise l’imaginaire. » Carlo Biggioggero
CRITIQUETHEATRECLAU.COM
« C’est une histoire passionnante, une vision futuriste de la peinture.
Balzac évoque avec lucidité les polémiques qui enflammeront le monde de l’art et de la peinture du XX siècle jusqu’à nos jours, la reconnaissance d’une œuvre d’art.Dans une mise en scène de Michel Favart sobre et dynamique, Catherine Aymerie nous ensorcelle et nous émeut par la justesse de son jeu. C’est avec passion qu’elle nous entraine dans cette fabuleuse et fantastique histoire. » Claudine ARRAZAT
FROGGY’S DELIGHT
« Concentrés sur le cœur du récit de Balzac, Catherine Aymerie et son metteur en scène, Michel Favart, ont choisi de jouer à fond la sobriété. La scénographie de Florence Evrard se refuse donc à toute référence à ce qui caractérise un atelier de peintre. Pas de tableaux ni de chevalets, simplement un fauteuil et un guéridon, un verre et un bougeoir.Pareillement, les lumières de Kostas Asmanis seront chargées d’exprimer les passages d’un atelier ou d’un lieu de Paris à un autre, pendant que sera toujours mis en avant le visage expressif de celle qui raconte et tient la clé de cette histoire. Quant à la musique de Massimo Trasente, elle surligne les questionnements et maintient jusqu’au bout un quasi suspense ». Philippe Person
LES SOIREES DE PARIS
« Si le suspense est au rendez-vous et la chute du récit aussi tragique qu’admirable, l’intérêt réside avant tout dans le discours et la manière dont tout cela est raconté. La leçon de peinture est passionnante et la comédienne, formidable. Nous sommes suspendus à ses lèvres. Catherine Aymerie se déplace très peu, bouge à peine et ne quitte jamais le plateau. Toute agitation semblerait ici superfétatoire. L’immobilité sied à l’intensité du propos. De même, elle ne se dévêtira pas de son élégant manteau à la belle doublure verte miroitante. Chaque geste est soigneusement mesuré et revêt une intensité d’autant plus grande. Seuls quelques effets de lumière, simples et efficaces, et un peu de musique relèvent les ellipses temporelles. Nous touchons là à la vérité du théâtre. Un grand texte, une grande comédienne, une salle propice à une belle intimité et le tour est joué ! Néanmoins la chose est suffisamment rare pour être saluée. » Isabelle Fauvel