Un juge
de et avec Fabio AlessandriniRegard extérieur : Karelle Prugnaud
Collaboration dramaturgie : Riccardo Maranzana
Assistante de mise en scène : Melisse Schönfeld
Musique : Paolo Silvestri
Lumière : Jérôme Bertin
Son : Romain Mater
Samedi 9 septembre 2023 à 20h00
Dimanche 10 septembre à 16h00
La Grange
2, rue Oger-le-Danois
60800 TRUMILLY
Durée : 1h15
entrée : 15,00 €
Tout public à partir de 16 ans
Réservation indispensable
pour le samedi 9 septembre, c’est Ici
pour le dimanche 10 septembre, c’est Là
ou par téléphone 06 74 49 38 80
Production : Compagnie Teatro di Fabio.
Coproduction DSN – Dieppe Scène Nationale, Espace Jean Legendre – Compiègne, Le Forum – Chauny.
Avec le soutien de : La Manekine – Scène Intermédiaire des Hauts-de-France, Pont-Sainte-Maxence, la MAL – Laon DRAC Hauts-de-France, Région Hauts-de-France, Départements de l’Aisne et de l’Oise, SPEDIDAM, Villes de Chauny, de Laon et de Compiègne.
A partir de témoignages recueillis auprès de magistrats italiens et français, nous assistons au combat quotidien d’un homme et de sa recherche éperdue de justice, au plus près de l’Humanité.
L’histoire récente de l’Italie et des combats menés par une poignée de magistrats contre le crime organisé et la corruption devient le miroir d’une quête obsessionnelle au cœur d’une institution quasi abandonnée.
Un juge italien sort du tribunal et revit ses mille et une vies, de ses différentes initiations à la lutte contre la mafia italienne jusqu’à sa confrontation avec ses ramifications internationales. Dans ce monologue peuplé des combats de magistrats ayant réellement existé, parfois encore en service, Fabio Alessandrini nous transporte dans un pays livré au crime organisé. L’histoire récente de l’Italie devient un miroir autant que l’interrogation singulière d’un homme et sa recherche de justice.
En lien avec la démarche artistique de la compagnie, basée sur une dramaturgie contemporaine exigeante et accessible, toujours à la recherche du paradoxe et de la rencontre entre tragique et comique, nous avons entamé un travail de documentation, d’écriture et de création du spectacle Un Juge.
Ce voyage à la forte théâtralité, ne se veut pas une reconstitution d’enquêtes ou d’histoires judiciaires, mais un témoignage qui effleure la naissance des années de plomb et de la lutte armée, la collusion entre les institutions et les mafias, le sabotage quotidien des pouvoirs à l’égard de la justice, ou encore les batailles contre la criminalité internationale.
A l’image du personnage de l’Équation, qui peut vanter une mémoire de quinze milliards d’années, ce Juge a, lui aussi, le don de traverser les temps et les espaces, se faisant charpente de notre idéal de société.
Le dévoilement des milles et une vies de notre personnage permet une réflexion autour de la frontière entre liberté individuelle et règle commune, de la responsabilité de décider de la vie d’autrui, de la différence entre justice et loi.
Fabio ALESSANDRINI, comédien et auteur
Fabio Alessandrini est diplômé de l’École d’art dramatique du Teatro Stabile de Gênes en Italie, en 1988. Il étudie le clown avec Marcello Bartoli et Alessandra G. Garrone, la commedia dell’arte avec Carlo Boso, l’utilisation du corps et des éléments de danse avec Derek Wolshonack et Annatina Hug.
Au théâtre, il participe à de nombreux spectacles parmi lesquels La Critique de l’École des femmes de Molière, Le Roi cerf de Gozzi, L’Éventail de Goldoni avec le Teatro Stabile ; Cyrano de Bergerac de Rostand avec Franco Branciaroli, Hamlet de Shakespeare avec Carlo Cecchi. Parmi les nombreuses pièces où il a joué, citons encore Hedda Gabler d’Ibsen, Comme il vous plaira de Shakespeare, Roberto Zucco de Koltès ou Les Trois Sœurs de Tchekhov. Il a aussi été dirigé par Alfredo Arias et Simone Benmussa. Depuis 2000, avec sa compagnie le Teatro di Fabio, il a présenté La Conquête du Mexique (2000), Une fois, un jour d’après leroman d’Erri de Luca, mis en scène par Marc Feld (2002), Distants (2003), Touche (2005), Cherchevent de Carlo Tolazzi (2006) et La Cage de Stefano Massini (2007-2008) et Deux frères (2008).
Au cinéma, il a travaillé avec Dino Risi, Costanza Quatriglio et Gianni Amelio.
– On n’oublie pas les spectacles de Fabio Alessandrini, son engagement moral et politique, ses curiosités, son talent d’écriture et d’interprétation (…) La justice, l’équilibre, le bien, le mal. Comment se conduire ? Que faire de sa vie ? L’excellent interprète qu’est Fabio Alessandrini donne son tranchant et son humanité à ces questionnements. Il a du métier et de la grâce. Il défend son propos, mais sans rien surligner. Armelle Héliot – Le Journal d’Armelle Héliot
– A partir de récits de magistrats, le comédien Fabio Alessandrini a imaginé le parcours d’un juge. Cette vie, il nous la raconte. Boule à zéro, costard, humour pince sans rire. Troublant. Mathieu Perez – Le Canard Enchaîné
– Sur scène, en toute poésie, un juge met sur la table, sur les planches, sa vie, et Fabio Alessandrini sa conviction et son art. Beau, philosophique et édifiant. Jacky Bornet – France Télévisions
– Avec son dernier texte, Un juge, Fabio Alessandrini propose une pièce très riche scéniquement et intellectuellement sur le parcours d’un juge italien. Une véritable performance d’acteur seul en scène. Emmanuelle Saulnier-Cassia – Actu-Juridique.fr
– Des séquences drôles, d’autres percutantes voire glaçantes, dans un montage très cinématographique. Un spectacle haletant et rythmé, une magnifique esthétique. Après le formidable L’Equation, qui traitait de sciences, Fabio Alessandrini propose un spectacle captivant sur la justice, qu’il ne faut surtout pas rater ». Nicolas Arnstam – Froggy’s Delight
– Un beau spectacle qui nous rappelle que la justice mérite d’être défendue si l’on veut sauver nos démocraties. Micheline Rousselet – SNES
– Une belle interprétation tirée au cordeau, convaincante et profondément incarnée sur un sujet qui nous interpelle. Véronique Hotte – Othello
– Le tragique le dispute au comique dans le récit des combats menés de front par le juge. On en sort sonné et néanmoins ragaillardi par la force de l’interprétation. Noël Tinazzi – WebThéâtre
– Fabio Alessandrini, tout de verve ironique durant le préambule, habite le rôle de juge, de tous les juges, avec une élégante fragilité cachant, cependant, le bouillonnement de la révolte, dans une recherche obstinée de ce qui est juste et ce qui est injuste. – – De la belle ouvrage. Christian Kazandjian – La Grande Parade
– Un texte aussi solide que glaçant, et magnifiquement interprété en une heure quinze par son auteur. Philippe du Vignal – Théâtre du Blog
– Une belle performance d’acteur pour un vrai moment de théâtre. Guillaume d’Azemar de Fabrègues – Je n’ai qu’une vie