Une présence qui défie le temps
Alors, Saint-Nicolas est-il seulement un personnage de livre d’histoire ? C’est là que le mystère demeure entier.
Si l’homme d’Église est mort au IVe siècle, l’esprit de générosité qu’il a insufflé, lui, ne s’est jamais éteint. Certains diront que c’est la magie de la tradition qui opère. D’autres, plus observateurs, remarqueront peut-être que l’atmosphère change réellement la nuit du 5 au 6 décembre. Une bienveillance particulière semble flotter dans l’air, et les mandarines n’ont jamais tout à fait le même goût que le reste de l’année. Après tout, qui peut affirmer avec certitude qu’un saint capable de calmer les tempêtes ne serait pas capable de traverser les siècles pour continuer, discrètement, à récompenser les enfants sages ? Dans le doute, mieux vaut laisser une carotte pour l’âne l’année prochaine.




































































